Le cours de l'or qui plonge.

Semblable au Titanic qu’on disait insubmersible, la flambée du cours de l’or était sensée ne plus s’arrêter.

Patatras, voilà que mercredi dernier, les choses s’inversent. Une chute baissière intervient inopinément, tel un iceberg qui viendrait heurter le cours de l’or.

La course haussière est stoppée et, à ce jour, la tendance à la baisse perdure.

Pourtant, tout semblait aller dans la même direction: vers de nouveaux records du prix de l’once d’or. Ceci avait bien commencé.

Partant d’un plus haut sommet atteint depuis trois mois, on pouvait apercevoir la cime des 1800 dollars à l’horizon. De plus, l’or s’était adjugé une augmentation de 12 %, depuis le début de l’année 2012.

Et pourtant, force est de reconnaître que déjà, le mercredi 29 février, le précieux métal chutait de 5 %, ramenant ainsi le cours de l’once sous les 1700 dollars.

Mais qu’est-ce qui a pu déclencher ce retournement.

D’aucuns avancent que la faute en incomberait à Monsieur Ben Bernanke, président de la FED.

Ce dernier, lors de son discours, n’a pas cru bon de révéler ses projets, concernant un éventuel assouplissement monétaire à l’égard des États-Unis, notamment pour soutenir sa croissance.

Bien sûr, l’espoir renaissant, issu de cette cachotterie, n’arrange pas les affaires de l’or.

Bon, mais faut-il craindre pour l’avenir ?

A entendre certains analystes économistes, on peut se dire que Monsieur Bernanke cherche, par ce moyen, à gagner du temps face à la venue prochaine et inéluctable de la crise inflationniste aux States.

Certes, en attendant, l’or paie un lourd tribut, donnant ainsi un répit au dollar, mais ledit répit ne peut être que de courte durée.